6 mars 2008 | Posted in:Actualités
article sur notre-planete.info du 5 mars 2008
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1588.php
auteur : Christophe Magdelaine
Un collectif d’associations mobilisé contre la construction d’une ligne à très haute tension a commandé une étude sur les risques sanitaires associés. Les premiers résultats montrent que les personnes vivant à proximité d’une ligne à très haute tension auraient plus problèmes de santé (maux de tête, troubles du sommeil, irritabilité, etc.), voire plus de maladies graves que les autres (suite de l’article … )
extraits de l’article :
Les premiers résultats de l’étude sanitaire
L’étude a consisté à mettre en place un comparatif entre des riverains exposés à une ligne THT 2 x 400 000 Volts (Flamanville – Domloup) et des futurs riverains d’une ligne 2 x 400 000 Volts (Cotentin Maine) non encore installée mais dont le couloir est répertorié par RTE.
Le Directeur Scientifique du CRIIREM, Pierre Le Ruz, Docteur en physiologie souligne qu’après une étude partielle de 350 dossiers, un certain nombre de tendances semblent émerger :
1. Des dysfonctionnements, sur les appareils électriques et électroniques chez les riverains exposés, deux fois plus importants que chez les riverains non exposés. Ce phénomène indique que des problèmes de compatibilité électromagnétique sont constatés.
2. Des problèmes de santé focalisés sur des troubles du sommeil, de la mémoire, de l’audition, mais aussi des maux de tête, de l’irritabilité et des états dépressifs sont significativement plus fréquents chez les riverains exposés que chez les riverains non exposés. De plus, les symptômes décrits ci-dessus disparaissent significativement lorsque les riverains quittent la zone affectée par la ligne THT.
3. Des maladies graves ayant fait l’objet de traitements lourds, d’actes chirurgicaux et des cancers (leucémie, cancers du sein et de la thyroïde, …) sont détectés significativement en plus grand nombre chez les riverains exposés.
Ces observations confirment les conclusions du rapport Bio Initiative du 31 août 2007, signés par David CARPENTER et Cindy SAGE (Université d’Albanie, NEW YORK).
4. Les facteurs de confusions (tabac, alcool, drogue) ayant été pris en compte, n’influent pas sur les autres données de l’étude.
5. Les élevages étudiés montrent que la ligne THT (2 x 400 000 Volts) peut être à l’origine de courants parasites dans les structures métalliques (portails, abreuvoirs, cornadis…) générés par des phénomènes d’induction, nuisibles aux animaux et à la production des exploitations. »
[…]
Selon le CRIIREM, près de 200 000 personnes en France vivraient à moins de 100 mètres d’une ligne à très haute tension. Chez les enfants, « si l’on examine les tumeurs du cerveau et d’autres diagnostics, on constate que le risque de leucémie est de 69 % plus élevé que la moyenne si l’on se trouve à moins de 200 mètres d’une ligne à haute tension, et de 23 % plus élevé si l’on se trouve à une distance comprise entre 200 et 600 mètres d’une ligne à haute tension » a expliqué Gerald Draper, directeur de recherche à l’université d’Oxford.
[…]
Références
Pré-résultat de l’enquête du Criirem – Stop THT
Enquête « Vivre avec une ligne THT » Pré rapport et conclusions partielles – CRIIREM
Que sont les champs électromagnétiques ? – OMS
Children living near powerlines are more likely to get cancer – Omega News qui relate l’étude de Gerald Draper.
Leave a Reply
*
Soyez le premier à commenter.