18 octobre 2006 | Posted in:Actualités
Rénovation et agrandissement d’une écurie pour réaliser une habitation bioclimatique
Chantier en cours (2006)
Maître d’Ouvrage : Privé
Architecte : Michèle Turbin
SHŒN (Surface Hors-Œuvre nette) : 160 m²
Surface habitable : 120 m²
Façade sud et pignon est – Avant travaux
Description
Le terrain se situe en périphérie du bourg de Vezin-le-Coquet à l’ouest de Rennes (35). Le programme comprend l’agrandissement d’un bâtiment existant, une ancienne écurie, pour le transformer en habitation bioclimatique, saine et écologique. L’écurie est attenante à un ensemble de bâtiments du patrimoine bâti d’intérêt local.
TERRE CRUE : matériau sain et traditionnel local
L’écurie est construite en bauge, mélange de terre et de paille traditionnel local. La maçonnerie de l’écurie est restaurée en terre crue par des artisans spécialisés. Des adobes, briques de terre crue, comblent les parties abîmées.
TERRE CUITE : Brique « Monomur », matériau sain et architecture bioclimatique
La volumétrie de l’extension reste simple et de faible hauteur pour s’inscrire de façon harmonieuse dans l’ensemble bâti. La couverture de l’agrandissement, en façade est, présente une croupe qui diminue le volume de toiture et ombrage moins la partie nord du jardin. La façade sud est prolongée par une cuisine-véranda très vitrée qui permet à la maison de profiter au mieux des apports solaires. Cette pièce remplace l’ancienne serre. Les deux entrées sont traitées en sas pour limiter les variations de température des pièces principales.
Dans l’extension, la structure est faite de briques « monomur » en terre cuite. Les bardages extérieurs, les menuiseries et la pergola sont en bois pour bloquer du CO2 dans la construction. Le bardage permet une isolation par l’extérieur. Il est en châtaignier non traité, laissé naturel afin de marier sa couleur de vieillissement gris argenté de manière cohérente à l’ensemble bâti en maçonnerie de terre crue, dont un élément date du XVIIème siècle.
Les enduits sont en terre crue sur la maçonnerie de bauge ancienne et à la chaux sur l’extension en brique de terre cuite « monomur ».
Des capteurs solaires posés sur la véranda chauffent l’eau sanitaire.
Le mur de clôture existant en bauge, actuellement très abîmé et en partie détruit est restauré sur la longueur encore solide et complété par une clôture en bois ménageant un portail d’entrée.
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