Atelier d’architecture verte :

Michèle TURBIN - photoMichèle Turbin, architecte DESA

Dès mon entrée à l’Ecole Spéciale d’Architecture à Paris, j’ai suivi l’enseignement de Marc Vaye sur l’architecture solaire et bioclimatique. Son atelier participait en 1979 au séminaire interchercheurs sur le solaire à Collioure.

Avec un diplôme d’Architecte obtenu en 1983 à 22 ans, j’ai pu exercer ma profession de diverses manières, salariée, indépendante, en « free-lance » pour des confrères et avec Jérôme Turbin jusqu’en 1991. J’ai eu la chance de travailler sur les projets les plus variés allant de la maison individuelle au ministère des finances, en passant par une étude de centre de thalassothérapie, une salle de spectacle, de nombreux immeubles d’habitation, un salon de coiffure …

Une pause pour me consacrer à l’éducation de nos deux enfants, se termine en 1997 avec un passage à l’Université de Rennes 2,afin d’obtenir une licence d’Histoire de l’Art et Archéologie, options préhistoire, archéologie médiévale, architecture bretonne. Mes études d’histoire de l’art, non limitées géographiquement ni historiquement, se sont malgré tout portées en priorité sur la Bretagne, d’où je viens et où je vis, afin de mieux ressentir la genèse de ses formes particulières.

Installée à nouveau en libérale depuis 1999, mon expérience de maître d’œuvre s’est enrichie, ce qui me permet de proposer une conception de l’architecture qui passe par une écoute appronfondie des désirs des utilisateurs des lieux construits et une recherche en commun d’un meilleur équilibre vital par le respect des personnes, de l’environnement, de la vie.

Jérôme Turbin Jérôme Turbin, collaborateur

• Collaborateur de Michèle Turbin depuis sept 2007
• Expert construction MAAF et MMA de 2002 à 2007
• Architecte chef d’agence LeTrionnaire-Tassot (Rennes) de 1992 à 2002
• Architecte libéral jusqu’en 1992
• Instruction de permis de construire pour le service des Monuments Historiques à la Reunion (84-85)
• Diplôme architecte D.E.S.A. en 1983

Architecture

Notre atelier propose une « architecture verte », à la fois bioclimatique, écologique et saine.

Bioclimatique

Nous utilisons de façon rationnelle les ressources énergétiques en faisant une bonne place aux énergies renouvelables. L’accent est mis sur le solaire passif. L’habitat crée son propre climat intérieur, frais en été il devient tout entier un capteur solaire en hiver, grâce à une isolation renforcée, une grande inertie thermique et des protections solaires estivales, claustras, pergolas et végétalisation.

Ecologique

Nous choisissons des matériaux écologiques et durables, depuis leur production jusqu’à leur mise en œuvre et leur entretien tout au long de la vie de l’habitat, considéré lui-même dans son environnement. L’habitat écologique améliore la qualité de vie et encourage à une sobriété heureuse, selon l’idée de Pierre Rabhi.

Saine

Il s’agit de réaliser un habitat sain dont les parois, considérées comme la troisième peau de l’habitant, régulent l’hygrométrie de l’air ambiant. Un habitat excluant les matériaux toxiques tant à la fabrication qu’à la pose, comme à l’utilisation et au recyclage. Nous donnons aussi une grande importance au choix d’une bonne ventilation, complément indispensable d’une forte isolation.

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Rénovation et agrandissement d’une écurie pour réaliser une habitation bioclimatique

Chantier en cours (2006)
Maître d’Ouvrage : Privé
Architecte : Michèle Turbin
SHŒN (Surface Hors-Œuvre nette) : 160 m²
Surface habitable : 120 m²


Façade sud et pignon est – Avant travaux


Façade sud – Projet

Description
Le terrain se situe en périphérie du bourg de Vezin-le-Coquet à l’ouest de Rennes (35). Le programme comprend l’agrandissement d’un bâtiment existant, une ancienne écurie, pour le transformer en habitation bioclimatique, saine et écologique. L’écurie est attenante à un ensemble de bâtiments du patrimoine bâti d’intérêt local.

TERRE CRUE : matériau sain et traditionnel local
L’écurie est construite en bauge, mélange de terre et de paille traditionnel local. La maçonnerie de l’écurie est restaurée en terre crue  par des artisans spécialisés. Des adobes, briques de terre crue, comblent les parties abîmées.

TERRE CUITE : Brique « Monomur », matériau sain et architecture bioclimatique
La volumétrie de l’extension reste simple et de faible hauteur pour s’inscrire de façon harmonieuse dans l’ensemble bâti. La couverture de l’agrandissement, en façade est, présente une croupe qui diminue le volume de toiture et ombrage moins la partie nord du jardin. La façade sud est prolongée par une cuisine-véranda très vitrée qui permet à la maison de profiter au mieux des apports solaires. Cette pièce remplace l’ancienne serre. Les deux entrées sont traitées en sas pour limiter les variations de température des pièces principales.

Dans l’extension, la structure est faite de briques « monomur » en terre cuite. Les bardages extérieurs, les menuiseries et la pergola sont en bois pour bloquer du CO2 dans la construction. Le bardage permet une isolation par l’extérieur. Il est en châtaignier non traité, laissé naturel afin de marier sa couleur de vieillissement gris argenté de manière cohérente à l’ensemble bâti en maçonnerie de terre crue, dont un élément date du XVIIème siècle.

Les enduits sont en terre crue sur la maçonnerie de bauge ancienne et à la chaux sur l’extension en brique de terre cuite « monomur ».

Des capteurs solaires posés sur la véranda chauffent l’eau sanitaire.

Le mur de clôture existant en bauge, actuellement très abîmé et en partie détruit est restauré sur la longueur encore solide et complété par une clôture en bois ménageant un portail d’entrée.

 


Façade ouest – Avant travaux


Façade ouest – Projet

 

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