Maison terre et paille_ 04
13 juillet 2006 | Publié dans Actualités | Par Architecture verte
au-dessus du niveau du terrain, le soubassement est réalisé en pierre sur les 15 à 20 cm extérieurs du mur et en blocs de pierre ponce scié sur les 20 cm intérieurs
le niveau du rez-de-chaussée sera à 30 cm au-dessus du terrain fini extérieur
le mur en pisé de 50 cm d’épaisseur a nécessité le montage d’un rang de parpaings de 10 cm à l’intérieur
une coupure de capillarité en matériau bitumineux redescend jusqu’à mi-hauteur du hérisson
des feuilles de liège de 4cm renforcent l’isolation :
– entre la pierre et le bloc de pierre ponce scié
– ainsi que dans le U des blocs de chainage horizontal
feuilles de liège dans le U des blocs de chainage pour coupure de pont thermique
le soubassement isolé permet d’obtenir une grande masse thermique qui régule le climat intérieur de la maison
le revêtement de sol sera réalisé en terre battue avec inclusion de pavés de bois de bout sur un hérisson drainé et ventilé
Maison terre et paille_ 03
12 juillet 2006 | Publié dans Actualités | Par Architecture verte
Le soubassement est réalisé avec des blocs monomur isolants, composé de 92% de pierre ponce et de 8% de clinker pur.
Le fabricant assure que les blocs ne polluent pas à la fabrication, ne subissent pas de cuisson et qu’il n’ont aucun ajout de polystyrène ou autres matières polluantes. Ils sont 100% recyclable.
pose du mortier avec une « grille de pose »
Autre avantage, les blocs monomur de pierre ponce absorbent moins de 0.3% d’humidité et freinent donc les remontées d’eau par capillarité.
Leur largeur de 35 cm permettent de porter l’ossature double en bois pour le remplissage en terre/paille et en paille sèche ainsi que le mur de pisé.
grille de pose du mortier
Le fabricant propose aussi toute une gamme d’accessoires utiles à la pose des blocs, grille de pose, mortier, sable de ponce, scie de découpe
Maison terre et paille_ 02
11 juillet 2006 | Publié dans Actualités | Par Architecture verte
implantation, terrassement
l’implantation sur la partie constructive du terrain a été choisie en fonction de la présence de trois points d’eau repérés par le géobiologue et une situation la plus en retrait possible de la route
la maison est orientée nord/sud afin de bénéficier au mieux des apports solaires, sans tenir compte de l’orientation des limites séparatives du terrain ni de la route
la terre végétale est disposée en tas séparé du tas de terre de fond de fouille
un troisième tas de terre attend un peu plus loin pour servir à la fabrication du pisé
cette terre a une belle couleur orangé avec un peu de blanc
et quelques points rouges vif
Maison terre et paille_ 01
11 juillet 2006 | Publié dans Actualités | Par Architecture verte
Notice paysagère accompagnant la demande de permis de construire
1 – LE SITE
Le terrain de l’opération se situe en périphérie de l’agglomération de Bovel, au lieu-dit La Fosse aux Loups.
Ancien terrain agricole constitué d’une surface plane en légère déclivité vers le nord, il présente une vue dégagée sur le vallon du Ruisseau des Landes et la campagne environnante.
Il est bordé à l’ouest d’un talus arboré et au sud d’un fossé garni de végétation sauvage basse. Il ne possède pas actuellement d’autres arbres de haute tige.
2- LE PROJET
Le programme architectural est celui d’une petite maison individuelle bioclimatique, saine et écologique. Son architecture contemporaine adaptée au climat, soucieuse d’une bonne gestion de l’énergie et de l’eau, utilise des matériaux naturels, sains, écologiques, durables et recyclables afin d’améliorer la qualité de vie et de respecter l’environnement.
L’implantation sur le terrain résulte de l’étude géobiologique et respecte le code de l’urbanisme et le Plan d’Occupation des Sols de la commune de Bovel.
La maison est composée de deux volumes bas compacts comprenant un rez-de-chaussée et un demi-étage en combles. Le préau situé à l’ouest permet un agrandissement ultérieur de la partie habitable. Les lignes courbes répondent harmonieusement au vallonnement du paysage tout en diminuant le volume à chauffer et à construire et en offrant le minimum de prise au vent.
La façade principale est orientée plein sud pour recevoir le rayonnement solaire qui participe au chauffage de la maison. Un mur construit en pisé de couleur sombre (béton de terre crue) offre une importante inertie thermique qui diffuse lentement la nuit la chaleur accumulée pendant la journée. Les autres murs en ossature bois sont fortement isolés et enduits de terre crue d’une couleur naturelle plus claire. Un complément de capteurs solaires posés sur le soubassement taluté de la maison chauffe l’eau sanitaire.
Une pergola et des débords de toit calculés abritent les vitrages et les façades des surchauffes estivales, limitant ainsi les besoins de climatisation. La végétalisation de la couverture, tout en apportant une meilleure inertie thermique et une amélioration du confort acoustique, compense la surface de sol naturel perdue.
Les matériaux utilisés sont pour l’essentiel produits localement ou nécessitent peu de transport, ils sont recyclables et sains. Le bois pour l’ossature et les menuiseries a été choisi pour bloquer du CO2 dans la construction. Le choix de la terre stabilisée pour les enduits et le pisé limite au maximum le transport et l’énergie dépensés à la fabrication. Le pisé remplace d’une manière actuelle et plus rapide la technique traditionnelle locale des murs de terre construits en bauge, pour un résultat esthétique aussi intéressant.
Le recul d’une vingtaine de mètres par rapport à la voie permet le développement d’un écran végétal composé de massifs d’arbustes variés caduques et persistants, afin de freiner le vent et de préserver l’intimité du jardin. Le talus arboré existant sur la limite séparative ouest est maintenu. Il protège la maison et le jardin des vents dominants. A l’est, une haie d’arbustes variés habille la clôture le long de la limite séparative. Les clôtures disposées en pourtour du terrain sont en grillage métallique et poteaux bois.
Evolution du projet
Suite aux rencontres avec les différents corps de métier, nous avons donné une part plus importante à la construction de terre crue, le matériau séduisant de plus en plus le maître d’ouvrage et moi-même.
L’inertie thermique du bâtiment est donc privilégiée par rapport à l’isolation, qui reste cependant importante
Les changements n’affectent pas l’aspect extérieur de la maison :
- le mur sud reste en pisé, un béton de terre crue
- les murs est et ouest auront une ossature bois avec un remplissage terre/paille et un enduit terre extérieur
- le mur nord sera en ossature bois avec remplissage paille
ELEA, la nature, ma maison
20 juin 2006 | Publié dans Actualités | Par Architecture verte
La ville de Mouscron, en Belgique, réalise une étude d’architecture bioclimatique à vocation sociale, à l’échelle d’un quartier.
Cité bioclimatique à caractère social
et pôle technologique wallon en bioclimatique
Une initiative de la Ville de Mouscron
Types de bâtiments
Technologies
Ossature bois (sous réserve de modifications).
Performances énergétiques visées : K45 (Ventilation mécanique avec récupération de chaleur, Etanchéité à l’air, Isolation renforcée, Energie grise économisée, Respect de l’environnement…).
Le pôle technologique
Bâtiment public, à vocation didactique, en ossature + parement bois.
Ce pavillon d’accueil sera le premier bâtiment du genre en Région wallonne et « pilotera » le projet. En effet, une fois tous les travaux terminés, ce lotissement sera le parfait exemple des savoir-faire wallon et européen en terme de bio-construction. Le Pôle technologique présentera, sous diverses formes, les technologies du moment.
ELEA, la nature, ma maison
http://www.lanaturemamaison.be/
« Origine du concept
Monsieur Philippe DUTILLEUL, journaliste à la RTBF, a réalisé pour la Communauté européenne, de nombreux documentaires sur les effets polluants des émissions de CO2 à travers le monde. Il devait mettre en évidence les sources de pollution mais aussi les solutions échafaudées pour produire moins de CO2. En effet, la diminution de la couche d’ozone et le réchauffement du climat liés à l’usage des énergies s’imposent partout en Europe, surtout suite à l’accord récent de KYOTO et aux nouvelles directives européennes en la matière.
Après ces reportages, Philippe DUTILLEUL a recherché des partenaires intéressés par les techniques non polluantes en matière de construction, dans le but de fournir un exemple de ces techniques afin de les promouvoir auprès du public et des décideurs. Sensible à la question, la Ville de Mouscron a initié une étude de maison écologique témoin.
Mieux qu’une maison, l’idée fut ensuite de réaliser un lotissement habité reprenant tous les concepts environnementaux en matière de construction, à savoir :
– la bio-construction,
– l’économie d’énergie,
– l’ergonomie,
– la gestion des déchets,
– l’économie d’espace,
– l’intégration au paysage,
– l’économie des ressources naturelles,
– … «