La Courette, fin des travaux mai 2024
4 juin 2024 | Publié dans Actualités, Habitat | Par Jérôme Turbin
Mai 2024 , les premiers habitants ont déménagé dans leur habitat partagé « la Courette » à Pluvigner, situé près d’Auray. Encore quelques finitions et menus travaux, et bientôt une rencontre sera organisée pour partager l’expérience.
Maison passive à Treffendel
17 novembre 2018 | Publié dans Actualités, Habitat | Par Jérôme Turbin
Une maison passive pour une mamie
Lieu : Treffendel, Bretagne
Type : maison individuelle R+combles |
La maison sous les chênes
26 janvier 2015 | Publié dans Habitat | Par Architecture verte
Un espace de vie sur mesure, sans compromis
Lieu : Bretagne, Paimpont Type : maison individuelle de plain-pied Construction : Ossature Bois Programme : Maison T3 de plain-pied + 2 mezzanines Surface : 85 m² Coût : 1600 €/m² Etudes : 2010-2011 Année de réalisation : 2012 |
Une maison pour dormir à l’ombre des chênes
30 mars 2014 | Publié dans Actualités, Médias | Par Jérôme Turbin
Article Ouest-France du 30 mars 2014 :
Une maison pour dormir à l’ombre des chênes, à Paimpont.
« Ils voulaient dormir le nez dans les arbres de la forêt de Brocéliande. Il a fallu trouver la bonne exposition et percer le toit … »
Habitation bioclimatique RT 2012
7 décembre 2012 | Publié dans Habitat | Par Architecture verte
Architecte : Michèle Turbin,
collaborateur : Jérôme Turbin
Localisation : Ille et Vilaine, Bretagne
SHON : 120 m² (habitation) + 13 m² (abri)
Vue 3D – Intégration dans le site
Chantier en cours – le 12 dec 2012 – Gros-OEuvre : SEDEC, Charpente : IsoConstruction
Pour cette maison, les résultats de l’étude sont :
- Indice Bbio : 32,9
- Coefficient Cep, consommation en énergie primaire : 50,6 kwh/m2/a (Chauffage 22, Refroidissement 0, ECS 17.6, éclairage 3.8, auxilliaires 7.2)
- Le coefficient Tic (Température intérieure conventionnelle atteinte en été) : 29,4°
Comme il s’agit du moteur Th-BCE cette température s’avère souvent inexacte, car le moteur ne prend pas en compte les parois internes au bâtiment. Une simulation thermique dynamique a permis d’approcher de manière plus exacte la température maximale réelle dans le logement.
Nous obtenons un taux d’inconfort :
- compris entre 0,02 et 0,29 % pour les pièces d’habitation, qui correspond à une température maximale prévue de 26° pendant 18 heures par/an dans une des 4 chambres. La chambre la plus confortable, au rez-de-chaussée aura une température maximale inférieure à 26°. Les chambres 2 et 3 auront une température maximale inférieure à 27°. Le séjour aura une température maximale prévue de 26° pendant 2 heures par/an.
- compris entre 0,02 et 0,29 % pour les pièces secondaires, qui correspond à une température maximale prévue de 27° pendant 15 heures par/an dans le WC de l’étage.
Programme et contraintes locales
Le terrain de l’opération se situe dans un lotissement. Le programme est celui d’une maison d’habitation individuelle de 5 pièces.
La parcelle est orientée nord-nord-est/sud-sud-ouest et bénéficie d’un bon ensoleillement au sud et à l’est, malgré la présence d’arbres à feuilles caduques, sur des espaces publics limitrophes.
La parcelle limitrophe ouest pourra accueillir une construction édifiée jusqu’en limite séparative.
Le terrain présente une pente de 3,3 % du nord-est vers le sud-ouest.
Réponse architecturale
Implantation, volumétrie, hauteur :
Le bâtiment est implanté dans la zone constructible de la parcelle, à 3m de la limite séparative est. La hauteur de la construction prévue n’excède pas 7,00m à l’égout et s’inscrit dans le volume enveloppe déterminé. La construction est implantée sur 50% de sa façade à l’alignement imposé côté rue, et contenue dans l’emprise constructible. Cet alignement est renforcé par une pergola marquant l’entrée de la maison.
Nota : L’alignement imposé au nord et notre volonté d’aligner l’habitation sur la limite constructible sud pour optimiser l’ensoleillement nous contraint de concevoir une extension au nord, un abri/rangement qui n’était pas programmé par le maître d’ouvrage.
Bioclimatisme :
Le volume chauffé en R+1 est compact pour limiter les déperditions thermiques. Le plus petit volume construit au nord abrite cette façade et protège l’entrée.
L’habitation s’étend au sud afin de limiter les ombres portées du bâtiment voisin.
Les ouvertures au nord sont limitées à l’éclairage de pièces secondaires pour réduire les déperditions thermiques.
Les façades sud et est sont largement vitrées afin de tirer parti de l’ensoleillement en hiver. Des stores extérieurs en lames aluminium orientables assurent la protection solaire estivale ou de demi-saison.
Pas d’ouvertures sur la façade ouest.
Techniques de construction et matériaux
La construction est sur avec vide-sanitaire avec un plancher isolant.
La structure est réalisée en ossature bois (douglas).
Les murs et la couverture sont isolés avec 14 cm de ouate de cellulose dans l’épaisseur de la structure + 6 cm de panneaux de laine de bois compressée à l’extérieur pour couper les ponts thermiques.
Le carrelage sur chape, un mur de masse en brique de terre crue au rez-de-chaussée et une chape de 6 cm sur le plancher de l’étage renforcent l’inertie thermique.
Les façades sont en bardage naturel de douglas non raboté , pose ajourée ou en clin.
La toiture terrasse est une « toiture froide », couverte en membrane d’étanchéité qui pourra être végétalisée.
La couverture de l’abri est en polycarbonate alvéolaire avec rives aluminium, prolongé par une pergola en bois laissé naturel, marquant l’entrée.
Les menuiseries sont mixtes bois/aluminium : Uw = 1,4.
Les encadrements des baies de l’étage sont habillés de tôle aluminium laquée jaune.
Equipements
Des capteurs solaires thermiques, pour préchauffer l’eau sanitaire, sont posés sur la couverture.
Aménagement des espaces extérieurs
Le traitement des eaux pluviales, clôtures, végétations
Les eaux pluviales non récupérées ou en excédent seront évacuées vers le réseau en attente du lotissement enterré ou aérien (noues).
Les espaces libres de construction et de stationnement font 160m², il n’est pas nécessaire de planter d’arbre de haute tige.
Le jardin sera traité comme un espace paysager engazonné et planté de bosquets et/ou massifs arbustifs suivant la liste d’essences préconisées dans le cahiers des prescriptions paysagères du lotissement.
En limites séparatives et en fond de parcelle, une clôture grillagée de hauteur 1 mètre maximum, est prévue à maille carrée plastifiée vert. Les poteaux métalliques seront de même aspect. La clôture sera accompagnée de plantations sous forme de massifs arbustifs ponctuels.
Nota : Nous aurions préféré prescrire une clôture de poteaux de châtaignier, bois local, naturel, non traité.
Le traitement des espaces libres, notamment les plantations à conserver ou à créer
Les espaces libres de construction seront engazonnés ou traités en jardin potager. Aucun arbre de haute tige n’est présent sur la propriété. Il sera planté quelques arbustes fruitiers et d’ornement. Pour l’ensemble des plantations, les essences locales seront privilégiées.
L’accès au terrain se fait à l’emplacement prévu par le lotisseur. 2 places de stationnement à l’air libre sont aménagées sur la propriété.