Maison bioclimatique passive à Romillé
17 juillet 2011 | Publié dans Actualités | Par Architecture verte
Le programme de cette maison passive est celui d’une habitation uni-familiale de 5 pièces, de conception bioclimatique, et de performance énergétique inférieure à 15 kWh/m²/an en énergie utile pour le besoin en chaleur (certification PassivHaus).
Façade sud sur le jardin.
Le terrain se situe dans un éco-lotissement à Romillé, Ille-et-Vilaine. L’étroitesse des parcelles favorise la construction en limites séparatives.
Les maisons voisines, non encores construites sont représentées, dans leur volumes maximum autorisés par des cubes gris, pour une simulation graphique de l’ensoleillement, dans le cas le plus défavorable.
La parcelle est orientée nord-sud et desservie au nord par une rue du lotissement.
Les matériaux de la construction :
Façade nord sur la rue.
Les matériaux utilisés en façade sont :
- l’enduit pour l’étage de la façade nord et le rez-de-chaussée de la façade sud,
- le bois en bardage naturel sur les volumes annexes au rez-de-chaussée au nord, et à l’étage de la façade sud (douglas jointif ou à claire-voie suivant localisation).
La maçonnerie de l’habitation est réalisée en brique de terre cuite pour les parties non chauffées, et en béton de chaux cellulaire isolé par l’extérieur pour la partie habitation. La maçonnerie de blocs à isolation répartie, doublée d’une isolation par l’extérieur plutôt qu’une ossature bois, nous permet d’obtenir une grande inertie thermique sur l’ensemble de la psurface intérieur des murs en plus d’une forte isolation. Les 2 systèmes, ossature bois et maçonnerie isolée par l’extérieur, sont intéressants, le choix peut donc être fait en fonction des contraintes locales et du goût des futurs habitants. Les calculs réalisés par un bureau d’étude permettent d’affiner les épaisseurs et la répartition. Les entreprises de maçonnerie peuvent être rassurées, l’habitat passif ne se passera pas de leurs compétences !
La toiture terrasse est réalisée en membrane d’étanchéité.
Les menuiseries sont en bois capoté aluminium.
L’étude thermique thermique :
Le rapport d’étude en phase d’avant-projet réalisée par le bureau d’étude Graine d’habitat prévoit un besoin de chauffage annuel de 12 kWh/m²/an.
Articles en lien :
- Architecture bioclimatique
- Le mouvement « Passivhaus » connait une forte dynamique à travers le monde entier
- Oui, sans le nucléaire on peut se chauffer à la bougie, c’est branché !
La « Maison sous les Chênes » sort de terre
16 juillet 2011 | Publié dans Actualités | Par Architecture verte
Je vous avais présenté quelques images d’un projet de maison sur un terrain enclos de grands arbres à Paimpont au coeur de la forêt de Brocéliande…
Les grands arbres présents sur le terrain ayant déterminé une grande part de l’architecture de ce projet, nous l’avions appelé la « Maison sous les arbres » et c’est un plaisir aujourd’hui de savoir que ses futurs propriétaires l’ont nommée de leur côté la « Maison sous les chênes ».
C’est une maison basse consommation d’énergie (BBC) : les premiers résultats de l’étude thermique en phase Avant-Projet donnent 50,8 kWh/m².an.
Le niveau BBC est atteint avec :
- une isolation renforcée
- une bonne inertie thermique
- des apports solaires optimisés (conception bioclimatique)
- le chauffage par un poêle
- eau chaude solaire
Voici les premières photos de la réalisation en cours :
La tarière en pleine action pour le creusage des puits.
Un puits de fondation.
Les longrines préparées.
Les longrines en place. Détail d’une liaison d’angle.
Après la mise en place de 16 cm d’isolant dans l’épaisseur des longrines, mise en place des réseaux. La dalle portée va pouvoir être coulée.
Les arrivées dans la gaine technique. Un calfeutrement de l’isolation remarquable. Les gaines sont bouchées.
60 mm d’isolation DEVANT les longrines …. et SOUS les longrines. Les ponts thermiques sont minimisés.
Décaissé devant les portes fenêtres pour encastrer les seuils.
« La maison sous les chênes » prend sa place.
La dalle est coulée.
Planimérie de la dalle vérifiée sous une averse bretonne.
articles en lien :
Une démarche globale « verte »
8 avril 2011 | Publié dans Actualités | Par Architecture verte
Marie-Emmanuelle Grignon a rédigé un article bien sympathique sur notre architecture « verte » pour Bretagne durable :
« Construire des bâtiments et habitations en tenant compte des caractéristiques climatiques, en privilégiant l’apport du solaire et en respectant l’environnement, voilà le mot d’ordre de Michèle Turbin, architecte bretonne basée à Treffendel (35).
Installée à son compte depuis 1999, elle est spécialisée dans la construction « bioclimatique ». Au fil des chantiers, elle a pu préciser sa démarche architecturale, qu’elle qualifie d’ «architecture verte » et qui va aujourd’hui au delà de la simple recherche de performance énergétique.
Un engagement en faveur de l’environnement de tous les instants, aussi bien dans sa vie professionnelle que personnelle. »
La maison dans les arbres
8 avril 2011 | Publié dans Actualités | Par Architecture verte
Quelques images d’un projet de maison sur un terrain enclos de grands arbres à Paimpont au coeur de la forêt de Brocéliande…
simulation d’ensoleillement : fin de printemps
Bioclimatique : la maison sera à l’ombre l’été et bien éclairée en hiver car, à l’exception d’un pin, les arbres sont à feuilles caduques : bouleaux, charmes et chênes.
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Le terrain : vue vers le sud-est.
Façade sud-ouest en été à 15h00
Façade sud-ouest en hiver à 14h00
L’entrée avec son préau et le garage à vélos et tondeuse.
Des matériaux naturels et des couleurs sobres : bardage lasuré sombre (ou si possible peint au noir de falun) et bardage naturel pour le préau/garage.
Un intérieur très ouvert : les pièces en enfilade le long d’une façade-placard sont ouvertes au sud-ouest sur le terrain et gardent une vue sur le ciel au nord-est à travers le feuillage des charmes et des chênes.
Un poêle à bois décoratif, appartenant déjà aux propriétaires, par sa position centrale, chauffera toute la maison, très isolée (BBC).
Cabanes dans les arbres ? Dormir, lire, rêver… les deux petites chambres en mezzanine sont au-dessus des salles d’eau et buanderie.
Depuis la cuisine-laboratoire, une vue au sud-est sur le jardin à travers le bureau et l’atelier.
Présentations
9 octobre 2010 | Publié dans Présentation | Par Architecture verte
Atelier d’architecture verte :
Michèle Turbin, architecte DESA
Dès mon entrée à l’Ecole Spéciale d’Architecture à Paris, j’ai suivi l’enseignement de Marc Vaye sur l’architecture solaire et bioclimatique. Son atelier participait en 1979 au séminaire interchercheurs sur le solaire à Collioure.
Avec un diplôme d’Architecte obtenu en 1983 à 22 ans, j’ai pu exercer ma profession de diverses manières, salariée, indépendante, en « free-lance » pour des confrères et avec Jérôme Turbin jusqu’en 1991. J’ai eu la chance de travailler sur les projets les plus variés allant de la maison individuelle au ministère des finances, en passant par une étude de centre de thalassothérapie, une salle de spectacle, de nombreux immeubles d’habitation, un salon de coiffure …
Une pause pour me consacrer à l’éducation de nos deux enfants, se termine en 1997 avec un passage à l’Université de Rennes 2,afin d’obtenir une licence d’Histoire de l’Art et Archéologie, options préhistoire, archéologie médiévale, architecture bretonne. Mes études d’histoire de l’art, non limitées géographiquement ni historiquement, se sont malgré tout portées en priorité sur la Bretagne, d’où je viens et où je vis, afin de mieux ressentir la genèse de ses formes particulières.
Installée à nouveau en libérale depuis 1999, mon expérience de maître d’œuvre s’est enrichie, ce qui me permet de proposer une conception de l’architecture qui passe par une écoute appronfondie des désirs des utilisateurs des lieux construits et une recherche en commun d’un meilleur équilibre vital par le respect des personnes, de l’environnement, de la vie.
Jérôme Turbin, collaborateur
• Collaborateur de Michèle Turbin depuis sept 2007
• Expert construction MAAF et MMA de 2002 à 2007
• Architecte chef d’agence LeTrionnaire-Tassot (Rennes) de 1992 à 2002
• Architecte libéral jusqu’en 1992
• Instruction de permis de construire pour le service des Monuments Historiques à la Reunion (84-85)
• Diplôme architecte D.E.S.A. en 1983
Architecture
Notre atelier propose une « architecture verte », à la fois bioclimatique, écologique et saine.
Bioclimatique
Nous utilisons de façon rationnelle les ressources énergétiques en faisant une bonne place aux énergies renouvelables. L’accent est mis sur le solaire passif. L’habitat crée son propre climat intérieur, frais en été il devient tout entier un capteur solaire en hiver, grâce à une isolation renforcée, une grande inertie thermique et des protections solaires estivales, claustras, pergolas et végétalisation.
Ecologique
Nous choisissons des matériaux écologiques et durables, depuis leur production jusqu’à leur mise en œuvre et leur entretien tout au long de la vie de l’habitat, considéré lui-même dans son environnement. L’habitat écologique améliore la qualité de vie et encourage à une sobriété heureuse, selon l’idée de Pierre Rabhi.
Saine
Il s’agit de réaliser un habitat sain dont les parois, considérées comme la troisième peau de l’habitant, régulent l’hygrométrie de l’air ambiant. Un habitat excluant les matériaux toxiques tant à la fabrication qu’à la pose, comme à l’utilisation et au recyclage. Nous donnons aussi une grande importance au choix d’une bonne ventilation, complément indispensable d’une forte isolation.