Feng Shui
18 décembre 2010 | Publié dans Présentation | Par Architecture verte
Art chinois de l’aménagement de l’espace
Le Feng Shui, qui signifie « vent », « eau », est une méthode ancestrale chinoise qui aide à concevoir l’agencement de son environnement pour y vivre en harmonie.
Développé par une recherche pragmatique s’étendant sur quatre millénaires, le Feng Shui en architecture peut être mis en parallèle avec ce qu’est l’acupuncture pour la santé des personnes.
Son principe de base : l’endroit où une maison est bâtie a une influence sur le bien-être de ceux qui y vivent. Ce concept s’inscrit dans un cadre plus vaste qui englobe tous les aspects de l’existence.
Lors de la construction d’un bâtiment, le site, l’orientation par rapport aux points cardinaux, les formes, les matériaux et l’affectation des pièces comme l’agencement des meubles, concourent à l’harmonisation de l’ensemble dans le cadre naturel.
En Asie, le contrôle de l’énergie est à la base des médecines traditionnelles des arts martiaux et du Feng Shui. Cette énergie qui est appelée Ch’i en Chine, Ki au Japon, Prana en Inde, est appelée parfois « souffle » ou « force vitale » en occident.
Prendre conscience du courant d’énergie qui parcourt à la fois le corps humain et l’espace qui l’entoure permet d’agir sur son environnement de façon positive ou de le modifier pour en corriger les effets néfastes.
Le Feng Shui utilise les concepts du yin et du yang, qui sont les deux pôles du courant d’énergie qui unie les êtres humains à leur environnement.
Les concepts des Cinq Eléments et des Huit Directions affinent et nuancent cette approche.
Bien que les principes fondamentaux du Feng Shui s’enracinent dans le taoïsme, il n’est ni une religion, ni mystérieux, ni même magique. L’art du Feng Shui s’appuie sur le bon sens, l’observation et une pratique vieille de près de 4 000 ans.
Michèle : « Je m’interesse au Feng Shui de la boussole qui s’accorde bien à la conception biolimatique des bâtiments. Autodidacte, je ne prétends pas l’exercer en professionnelle. Nous pouvons par contre adapter nos projets aux recommandations d’un maître Feng Shui, comme le faisons avec les géobiologues de culture occidentale. »
Architecture bioclimatique
18 décembre 2010 | Publié dans Présentation | Par Architecture verte
Formation
Ecole Spéciale d'Architecture à Paris : cours de Marc Vaye sur l'architecture solaire et bioclimatique. L’atelier de Marc Vaye participait dès 1979 au colloque interchercheurs sur le solaire à Collioure.
MARC VAYE architecture bioclimatique : voir http://www.esa-paris.fr/Vaye-Marc.html et http://ateliermarcvaye.blogspot.fr/
La conception architecturale bioclimatique
Elle allie le vivant et le climat au sein de l'habitat. On l'appelle aussi le "solaire passif".
Tenant compte du mode de vie des personnes, le bioclimatisme optimise les ressources données par le contexte géographique, climat, ensoleillement, températures, vents, la pluviométrie, pour conserver au long de l'année un climat confortable à l'intérieur de l'habitat tout en minimisant les dépenses énergétiques. Le bioclimatisme est issu de l'architecture régionale, qui était basée sur le climat et les ressources locales. Il s'est développé à la fin des années 70, suite aux premiers chocs pétroliers et prend en compte toutes les recherches contemporaines sur les formes, les techniques et les matériaux.
Tourné vers le soleil pendant les mois d'hiver, l'habitat bioclimatique accumule le rayonnement dans des matériaux denses à forte inertie thermique. La chaleur est conservée grâce à une isolation renforcée.
A l'inverse, l'habitat se protège des surchauffes d'été en empêchant le soleil d'entrer aux heures chaudes. La fraîcheur est conservée grâce à l'inertie des mêmes matériaux denses.
Dans nos bâtiments éco-construits, les parois sont "perspirantes" : une régulation hygrométrique passive se produit, permettant à la vapeur d'eau de circuler et pour l'essentiel, de s'échapper de l'habitat.
Nous donnons aussi une grande importance au choix d'une bonne ventilation, complément indispensable d'une forte isolation.
Tous mes projets tiennent compte des apports solaires et des conditions climatiques locales dans la construction, depuis les premiers projets sur l’Ile de la Réunion en milieu tropical et volcanique jusqu'aux réalisations bretonnes de ces dernières années, et les constructions BBC ou passives.
Logements à Boucan-canot pour Alain Bocquée architecte, Saint-Paul, La Réunion
Aujourd’hui nous désirons aller plus loin et nous proposons une architecture « verte », bioclimatique, écologique et saine.
« Comparée à toutes les crises d'ordre social, politique ou économique, la crise environnementale est celle qui met directement en cause la survie de l'espèce humaine et affecte gravement la biodiversité de la planète.
Aujourd'hui, nous sommes à l'aube d'une révolution architecturale. Comment construire en harmonie avec la nature ? De même que les architectes du début du 20ème siècle ont révolutionné l'architecture en fonction des possibilités qu'offrait l'époque industrielle, nous devons ouvrir les voies d'une architecture environnementale et d'un design "vert" par une approche à la fois conceptuelle, philosophique et esthétique. » James Wines
Projet de maison bioclimatique (BBC) à la Vicomté sur Rance, Côtes d'Armor
Voir aussi mon ancien blog "Architecture verte"
Cursus
18 décembre 2010 | Publié dans Présentation | Par Architecture verte
Michèle Turbin
Architecture bioclimatique et écologique
Dès mon entrée à l'Ecole Spéciale d'Architecture à Paris, j'ai suivi l'enseignement de Marc Vaye sur l'architecture solaire et bioclimatique. Son atelier participait en 1979 au séminaire interchercheurs sur le solaire à Collioure.
Avec un diplôme d'Architecte obtenu en 1983 à 22 ans, j'ai pu exercer ma profession de diverses manières, salariée, indépendante, en « free-lance » pour des confrères et avec Jérôme Turbin jusqu'en 1991. J'ai eu la chance de travailler sur les projets les plus variés allant de la maison individuelle au ministère des finances, en passant par une étude de centre de thalassothérapie, une salle de spectacle, de nombreux immeubles d'habitation, un salon de coiffure …
Une pause pour me consacrer à l'éducation de nos deux enfants, se termine en 1997 avec un passage à l'Université de Rennes 2,afin d'obtenir une licence d'Histoire de l'Art et Archéologie, options préhistoire, archéologie médiévale, architecture bretonne. Mes études d'histoire de l'art, non limitées géographiquement ni historiquement, se sont malgré tout portées en priorité sur la Bretagne, d'où je viens et où je vis, afin de mieux ressentir la genèse de ses formes particulières.
Installée à nouveau en libérale depuis 1999, mon expérience de maître d'œuvre s'est enrichie, ce qui me permet de proposer une conception de l'architecture qui passe par une écoute appronfondie des désirs des utilisateurs des lieux construits et une recherche en commun d'un meilleur équilibre vital par le respect des personnes, de l'environnement, de la vie.
Jérôme Turbin, collaborateur
• Collaborateur de Michèle Turbin depuis sept 2007
• Expert construction MAAF et MMA de 2002 à 2007
• Architecte chef d'agence LeTrionnaire-Tassot (Rennes) de 1992 à 2002
• Architecte libéral jusqu'en 1992
• Instruction de permis de construire pour le service des Monuments Historiques à la Reunion (84-85)
• Diplôme architecte D.E.S.A. en 1983
Présentations
9 octobre 2010 | Publié dans Présentation | Par Architecture verte
Atelier d’architecture verte :
Michèle Turbin, architecte DESA
Dès mon entrée à l’Ecole Spéciale d’Architecture à Paris, j’ai suivi l’enseignement de Marc Vaye sur l’architecture solaire et bioclimatique. Son atelier participait en 1979 au séminaire interchercheurs sur le solaire à Collioure.
Avec un diplôme d’Architecte obtenu en 1983 à 22 ans, j’ai pu exercer ma profession de diverses manières, salariée, indépendante, en « free-lance » pour des confrères et avec Jérôme Turbin jusqu’en 1991. J’ai eu la chance de travailler sur les projets les plus variés allant de la maison individuelle au ministère des finances, en passant par une étude de centre de thalassothérapie, une salle de spectacle, de nombreux immeubles d’habitation, un salon de coiffure …
Une pause pour me consacrer à l’éducation de nos deux enfants, se termine en 1997 avec un passage à l’Université de Rennes 2,afin d’obtenir une licence d’Histoire de l’Art et Archéologie, options préhistoire, archéologie médiévale, architecture bretonne. Mes études d’histoire de l’art, non limitées géographiquement ni historiquement, se sont malgré tout portées en priorité sur la Bretagne, d’où je viens et où je vis, afin de mieux ressentir la genèse de ses formes particulières.
Installée à nouveau en libérale depuis 1999, mon expérience de maître d’œuvre s’est enrichie, ce qui me permet de proposer une conception de l’architecture qui passe par une écoute appronfondie des désirs des utilisateurs des lieux construits et une recherche en commun d’un meilleur équilibre vital par le respect des personnes, de l’environnement, de la vie.
Jérôme Turbin, collaborateur
• Collaborateur de Michèle Turbin depuis sept 2007
• Expert construction MAAF et MMA de 2002 à 2007
• Architecte chef d’agence LeTrionnaire-Tassot (Rennes) de 1992 à 2002
• Architecte libéral jusqu’en 1992
• Instruction de permis de construire pour le service des Monuments Historiques à la Reunion (84-85)
• Diplôme architecte D.E.S.A. en 1983
Architecture
Notre atelier propose une « architecture verte », à la fois bioclimatique, écologique et saine.
Bioclimatique
Nous utilisons de façon rationnelle les ressources énergétiques en faisant une bonne place aux énergies renouvelables. L’accent est mis sur le solaire passif. L’habitat crée son propre climat intérieur, frais en été il devient tout entier un capteur solaire en hiver, grâce à une isolation renforcée, une grande inertie thermique et des protections solaires estivales, claustras, pergolas et végétalisation.
Ecologique
Nous choisissons des matériaux écologiques et durables, depuis leur production jusqu’à leur mise en œuvre et leur entretien tout au long de la vie de l’habitat, considéré lui-même dans son environnement. L’habitat écologique améliore la qualité de vie et encourage à une sobriété heureuse, selon l’idée de Pierre Rabhi.
Saine
Il s’agit de réaliser un habitat sain dont les parois, considérées comme la troisième peau de l’habitant, régulent l’hygrométrie de l’air ambiant. Un habitat excluant les matériaux toxiques tant à la fabrication qu’à la pose, comme à l’utilisation et au recyclage. Nous donnons aussi une grande importance au choix d’une bonne ventilation, complément indispensable d’une forte isolation.